Cette fois-ci et contrairement aux précédentes, ce fut Salin qui donna un coup de coude à sa soeur, prenant ainsi la parole la première. Dans ses yeux brillaient quelque chose d'indéfinissable mais qui ressemblait assez à du mépris. Puis elle s'adressa à Amélia.
- Alors c'est ainsi. Mystra abandonne les pauvres et se détourne du chemin qui pourrait apporter à tant de gens la béatitude.
- ceci n'est pas dans les prerogatives de Mystra, pour la béatitude adressez vous à Ilmater ou Lathandre...
Et dire que j'avais espéré que vous ayez changé ... mais à l'évidence je me trompais lourdement. Mystra et ses accolytes sont resté les chiens arrogants et puants du passé, toujours prets à se défiler devant la moindre difficulté ! Vous ne vallez rien, et je gache ma salive à discuter avec des couards dans votre genre. Vous êtes pire encore que ces paysans, car eux au moins ne se croient pas supérieurs en psalmodiant à longueur de temps sur la toute bonté de leur divinité avant de se retracter et de s'enfuir la queue entre les jambes.
- Ne parlons pas des qualités ou prétendues attitudes de nos divinités respectives car il y aurait beaucoup à dire sur la versalité de certaines... Les choix que je fais n'engagent que moi, et je ne me crois nullement supérieure à qui que ce soit, je fais ce que je peux à mon modeste niveau mais je ne peux pas deplacer des montages. je n'ai nullement à me justifier par rapport à vous qui passez votre temps à deverser votre fiel sur tout le monde en denigrants leurs compétences et leurs motivations.
Elle se tourna ensuite vers sa soeur.
- Viens, nous trouverons sans doute une bonne ame ici. Nous nous sommes trompés en essayant Mystra, ses adeptes n'ont pas changés et sont toujours les couards de jadis.
- Mystra et ses adeptes vous saluent bien et n'ont aucun doute sur la noblesse de vos motivations et votre capacité à faire le bien autour de vous...
Myrin te regarda avec une infinie
tristesse au fond des yeux, puis suivit sa soeur et s'éloigna d'Amélia.
Amelia rend son sourire à Myrin mais le sien n'a rien de triste, il est comme à l'accoutumé, calme et franc.
Elle emboite ensuite les pas de Mac Roich